Une fois de plus il fallait se lever tôt ! Ca fait aujourd’hui 3 mois je suis en Israël, j’ai fini par comprendre que la grasse matinée n’était pas un concept connu ici. Pourtant j’ai dû faire deux jours de Yom Tov pour Chavouot, et dormir un peu plus ne m’aurait pas déplu ! Mais le programme concocté par nos madrih’im et staff de la Havaya Israelite (Expérience Israélienne) avait pas mal d’arguments pour nous faire sortir du lit ! Direction Massada à la rencontre de notre histoire, puis virée à Ein Guedi, pour se rafraîchir et apprendre un peu de l’histoire du lieu. Enfin, retour à Massada pour un chabat en plein désert avec nos collègues des programmes Massa post académiques de Tel Aviv et surtout en compagnie de jeunes israéliens ! Nous allions enfin voir si les israéliens étaient aussi têtus qu’on le dit.

Massada, une leçon de force et de détermination

Nous sommes montés sur la forteresse de Massada, un lieu à 400 mètres au-dessus de la mer Morte, elle-même, le point le plus bas sur terre. Extrêmement bas mais à une hauteur unique. C’est en ces lieux qu’eu lieu l’acte le plus incompréhensible mais le plus spectaculaire et surtout l’acte le plus symbolique de la détermination du peuple juif.

En 70, Jérusalem tombe sous les armes des romains. Environs 900 personnes hommes, femmes et enfants décident de se réfugier dans la forteresse de Massada pour fuir Rome. Ils tinrent 3 ans avant que les romains assiègent la forteresse. Dans un élan de fierté et de résistance, ils décidèrent de se suicider et de brûler tout ce qu’ils avaient pour ne pas plier. Seules les réserves de nourritures furent épargnées, afin de montrer à l’envahisseur qu’ils avaient choisis seuls le jour de leur mort, et qu’ils n’étaient pas forcés de le faire. Si cet acte parait incompréhensible, il témoigne de la détermination du peuple juif de sa volonté à déprendre de lui-même.

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Ein Gedi et Nahal David, le retour aux sources

Après une pause et un repas bien mérité, il était temps d’enfiler les maillots de bains et de partir à la découverte de Ein Gedi ! Si certains choisirent le parcours de Nahal Arugot j’ai choisi le parcours plus classique de Nahal David. Moins d’eau mais tout aussi plaisant ! Les chutes de Nahal David à Ein Gedi, sont une oasis et une réserve animale en même temps. On n’est jamais à l’abri de croiser des biches ou des espèces de petites marmottes de nature inconnue !

La Torah raconte que c’est également dans ces lieux que l ‘épisode de la guerre entre David et Chaoul, se déroula. Ce dernier étant entré dans une des nombreuses grottes aux alentours afin de trouver David et le tuer, il se fit discrètement couper un morceau de son vêtement par David qui finit par lui dire « Si j’avais voulu te tuer, je l’aurais fait. Alors cessons notre guerre ».

Si c’est un lieu emprunt d’histoire c’est aussi un lieu où il fait bon se rafraichir ! Et notre petit groupe ne s’en est pas privé ! Au programme, s’adosser contre le mur et rester sous la cascade ! Un « must do » pour ceux qui ne l’ont pas encore fait !

Un chabat de dialogue devant la beauté du désert

Retour au pied de la forteresse de Massada, mais pour s’y reposer cette fois ! Et enfin faire connaissance avec nos amis Israéliens à l’occasion du fameux chabat « Dialogue ». Plus qu’un concept, l’occasion unique de constater nos différences !

J’ai découvert que la manière d’approcher les conflits en Israël et dans la communauté juive mondiale était complètement différente de la « nôtre ».

Par exemple j’ai toujours pensé que l’assimilation était peut-être le plus grave problème qui touchait les juifs. Tandis que de leur côté, eux qui ont toujours vécu en Israël entre juifs et qui connaissent peu l’assimilation par le fait que les mariages en Israël sont exclusivement juifs, pensent que le pire problème de notre peuple, c’est le conflit avec les voisins d’Israël et le terrorisme qui en découle. Chacun à sa vision et ses raisons !

Mais c’est intéressant de constater que, peu importe d’où nous sommes, nous pouvons être  à la fois très proches et très différents. Et c’est aussi ça être Olé Hadash. C’est apprendre à connaitre les personnes qui nous accueillent, à avoir des désaccords avec eux, et à en discuter devant une bonne Limon’ana  avec une vue sur un des plus grand monuments de l’histoire juive !

Ce chabat fut trop court. Et même la journée du vendredi fut trop courte ! Mais quelle expérience enrichissante !

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